Alors qu'un leak du réputé MLID table sur une production de la PS6 début 2027, une voix historique de Sony, Shuhei Yoshida, prévient que la simple course à la puissance graphique est désormais un marché de niche. L'avenir de la console se complique.
(Oui c'est toujours de l'IA ce visuel que je vous ressors à chaque fois)
La PS6 en 2027, comme une horloge
L'information principale vient du leaker hardware MLID, qui affirme avoir vu des documents planifiant le début de la fabrication de la PlayStation 6 pour le premier semestre 2027. L'objectif serait un lancement en fin d'année, respectant à la lettre le cycle habituel de sept ans (PS4 en 2013, PS5 en 2020). Cette cadence permettrait non seulement de rassurer les développeurs et les joueurs, mais aussi de démarrer la production suffisamment tôt pour éviter les pénuries catastrophiques qui ont plombé le lancement de la PS5. Dans ce scénario, la PS5 Pro, lancée en 2024, ne serait qu'un pont pour patienter en 2025 et 2026.
La puissance est devenue niche
Mais ce calendrier, presque trop prévisible, contraste avec l'analyse stratégique d'un ancien de la maison. Shuhei Yoshida, ex-président des studios PlayStation, a profité d'un passage sur le FPS Podcast pour partager son analyse. Bien qu'il admette n'avoir aucune information sur les plans réels de Sony, son avis est tranché : la loi de Moore a mûri. Selon lui, Sony ne peut tout simplement pas faire la même chose que par le passé, car la simple augmentation de la puissance graphique ne séduit plus qu'un public de niche.
(IA aussi bien sûr)
Alors, quoi de neuf pour la PS6 ?
Si la PS6 ne peut plus se contenter d'offrir plus de téraflops, que lui reste-t-il ? La question est posée. Le bond en avant de la PS5 était l'adoption du SSD. Pour la PS6, les gains potentiels se raréfient, surtout avec une PS5 Pro déjà sur le marché. Les attentes se portent sur une IA plus poussée, un ray tracing enfin stable à 60 images/seconde, et le 4K/60fps comme nouvelle norme de base. Yoshida revient lui sur les rumeurs persistantes concernant une machine portable capable de lire nativement les bibliothèques PS4 et PS5, suggérant que l'innovation pourrait venir du format plutôt que de la simple puissance brute.
On en dit quoi ?
Et bien on en dit qu’on est là face à un paradoxe. D'un côté, le leak de 2027 est crédible : l'industrie a besoin de ce cycle de sept ans pour rentabiliser ses investissements. Mais de l'autre, Yoshida met le doigt là où ça fait mal : le bond technologique justifiant un nouvel achat est de plus en plus difficile à définir. La PS5 Pro gère déjà le haut de gamme actuel. Si la PS6 arrive en 2027 en se contentant d'être plus puissante, elle risque de faire doublon. Sony est coincé entre la nécessité économique de sortir une nouvelle machine et la difficulté de prouver qu'on en a vraiment besoin. Vous avez quoi comme console à la maison vous ?
