Après quelques jours à flirter sans fin avec cette limite, le leader mondial des puces a franchi un seuil historique en atteignant une capitalisation boursière de plus de 4000 milliards de dollars, surpassant les géants de la tech comme Apple, Microsoft, Google et Amazon. Une ascension fulgurante, portée par la révolution de l’intelligence artificielle.
Un cap symbolique pour le champion des puces
Ce mercredi 9 juillet 2025, Nvidia a inscrit son nom en haut de la hiérarchie mondiale des entreprises cotées. Sa capitalisation boursière a dépassé les 4000 milliards de dollars, un sommet jamais atteint par aucune autre entreprise dans l’histoire des marchés financiers. Peu après 14h GMT, l’action du groupe californien s’échangeait autour de 163,9 dollars, en progression de 2,4 %, selon des données rapportées par Le Figaro.
Grâce à ce nouveau record, Nvidia devance désormais tous les géants américains de la tech, y compris Apple, Microsoft, Alphabet (Google), Amazon et Meta. Sa valorisation actuelle témoigne d’une croissance exceptionnelle, portée par la demande explosive en matière d’intelligence artificielle générative, un domaine dans lequel Nvidia s’est imposée comme un fournisseur incontournable de processeurs graphiques (GPU) et d’infrastructures.
Une ascension fulgurante liée à l’essor de l’IA
Pour mesurer l’ampleur de cette progression, il suffit de regarder un tout petit peu arrière, pas très loin même : il y a à peine deux ans, la capitalisation boursière de Nvidia ne dépassait qu’un peu plus de 1000 milliards de dollars. Le 25 juin dernier encore, elle culminait à 3760 milliards, avec une action à 154,3 dollars. En quelques semaines seulement, le groupe a ajouté plus de 200 milliards de dollars de valorisation, un rythme que peu d’entreprises sont capables de soutenir.
Cette dynamique est intimement liée à l’essor de l’intelligence artificielle, dans tous les secteurs. Les puces de Nvidia sont devenues indispensables au fonctionnement des grands modèles d’IA, comme ceux d’OpenAI, Meta, Google ou Microsoft. Leurs performances en calcul parallèle et en traitement de données massives en font l’outil de référence pour entraîner les algorithmes génératifs à grande échelle.
Le passage du cap des 4000 milliards de dollars n’est pas qu’un symbole : il confirme que l’ère de l’IA redistribue complètement les cartes dans la hiérarchie technologique mondiale. Cette dernière place désormais Nvidia en position de force pour les années à venir. Si la concurrence s’organise, notamment du côté d’AMD et d’Intel, l’avance technologique et commerciale de Nvidia en matière d’IA semble, pour l’instant, difficile à rattraper.
