Un nouveau virus fait parler de lui en Chine, alimentant certaines inquiétudes sur les réseaux sociaux. Enfin nouveau… c’est vite dit ! Mais contrairement aux rumeurs, il ne s’agit pas d’un nouveau Coronavirus, mais bien du chikungunya. Cette dernière est contenue, non transmissible par voie aérienne et n’a pour l’instant rien de comparable à la crise sanitaire mondiale de 2020.
Une épidémie régionale, mais surveillée
Selon la BBC, près de 7 000 cas ont été recensés ces dernières semaines, dont 3 000 depuis fin juillet, concentrés dans la province du Guangdong, au sud du pays. Pour rappel, le chikungunya, identifié dès 1952, est une maladie transmise exclusivement par les moustiques. Les patients infectés sont hospitalisés et placés sous moustiquaires afin d’éviter toute nouvelle transmission. L’épidémie reste donc localisée et maîtrisée.
Mais le contexte est bien différent de 2020 ! La nouvelle a évidemment ravivé le souvenir du COVID-19, qui avait paralysé le monde et mis en difficulté l’écosystème Apple, alors très dépendant de la Chine pour sa production et ses ventes.
Mais la situation a évolué depuis. Apple a diversifié sa chaîne d’approvisionnement, notamment vers l’Inde, réduisant son exposition directe aux aléas chinois. Le nombre limité de cas et leur confinement géographique réduisent drastiquement le risque d’une propagation mondiale.
Un Impact limité pour Apple
Le Guangdong, proche de Hong Kong, abrite plusieurs usines Foxconn et des Apple Store. Pour l’heure, rien n’indique que la production ou la distribution des produits Apple soit menacée.
En comparaison, les premières vagues de COVID-19 avaient coïncidé avec des problèmes sociaux et logistiques chez Foxconn, entraînant pénuries d’iPhone et retards de livraison. Cette fois, les observateurs restent confiants : aucune perturbation majeure n’est attendue.
Alors que les rumeurs enflent sur les réseaux sociaux, les faits sont clairs : l’épidémie de chikungunya en Chine reste sous contrôle et ne devrait pas affecter Apple ni l’économie mondiale. L’entreprise californienne, mieux armée qu’en 2020 grâce à la diversification de ses sites de production, garde ses chaînes d’approvisionnement stables.