Ce composant de l'Phone Air est imprimé en 3D ! (et il n'est pas le seul)

Dans la section environnement de son communiqué de presse consacré à l’iPhone Air, Apple a discrètement glissé une innovation : le smartphone ultra-fin est équipé d’un port USB-C en titane, conçu à l’aide d’un procédé d’impression 3D.

Un port plus fin, plus solide et plus écologique

Sur le site d'Apple, on peut en effet lire la mention 100% recycled titanium in the 3D printed USB-C port. Cette technologie dite additive manufacturing (qu’on traduit en français par fabrication additive, et qui désigne l’ensemble des procédés de fabrication par impression 3D) présente trois avantages majeurs par rapport aux procédés traditionnels.

Le port obtenu est présenté comme plus fin, et s’intègre mieux dans le châssis réduit de l'iPhone Air. La structure est aussi plus résistante, et est capable de supporter davantage d’usure mécanique. Et surtout, la conception serait plus respectueuse de l’environnement, grâce à une utilisation réduite de 33 % de matière première.

L’impression 3D repose sur la superposition de couches de poudre de titane à partir d’un fichier CAD. Ce type de fabrication, plus flexible et moins gourmand en ressources, s’inscrit dans la stratégie d’Apple visant à réduire l’empreinte carbone de ses produits. Mais attention la discrétion est de mise car elle n'est pas autorisé à (ab)user de l'appellation neutre en carbone.

Mais derrière cette avancée industrielle se cache une frustration : malgré son port en titane dernier cri, le port reste limité en terme de vitesse (pareil à de l'USB 2, plafonnant à 480 Mb), bien en deçà de l’iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max. Ce choix peut paraitre surprenant, tant l’iPhone Air semble pensé comme un produit vitrine autour de la légèreté et de la technologie de pointe.

Les Apple Watch 2025 aussi !

Notons que Apple ne s’arrête pas à l’iPhone. Les nouveaux modèles Apple Watch Ultra 3 et Apple Watch Series 11 bénéficient eux aussi de boîtiers en titane imprimés en 3D, un procédé qui, selon la firme, permet de diviser par deux la quantité de matière utilisée par rapport aux générations précédentes.