Avec l'arrivée des premiers Mac M1 commandés, Apple ne faiblit pas du côté de sa communication et continue d’envoyer ses VP afin de prêcher la bonne parole. Cette fois-ci, Craig Federighi -SVP Software Engineering-, Greg Joswiak -SVP Worldwide Marketing- et Johny Srouji -SVP Hardware Technologies se sont entretenus avec Om Malikde de True Ventures.
Mais il ne faut rien attendre de nouveau, leurs arguments étant déjà bien rodés. Ils sont revenus sur la supériorité et les avantages des nouvelles puces. D'après Craig Federighi, il semble que certaines personnes n'achètent pas encore [notre nouvelle gamme] et souhaitent que nous développions Apple Silicon pour répondre aux produits qui les passionnent le plus. Et leur jour viendra. Mais pour le moment, les systèmes que nous construisons sont, à tous égards, supérieurs à ceux qu’ils remplacent.
Greg Joswiak a d'ailleurs rajouté qu'il faudrait être patient car cela va prendre quelques années, car ce n'est pas une transition du jour au lendemain. Nous avons réalisé ces grandes transitions avec beaucoup de succès dans le passé.
Johny Srouji revient sur la feuille de route d'Apple, mais se veut lui aussi très confiant sur la marge de manœuvre de la firme : l'intégration des processeurs en interne donne à Apple beaucoup plus de contrôle sur l'avenir. Je pense que le modèle conçu par Apple est unique et le meilleur possible. Nous développons un processeur parfaitement adapté au produit et à la manière dont le système l’utilisera. Nous concevons nos puces, avec trois ou quatre ans d'avance. Craig et moi sommes assis dans la même pièce pour définir ce que nous voulons proposer, puis nous travaillons main dans la main. Vous ne pouvez pas faire cela avec Intel, AMD ou n'importe qui d'autre.
Il rajoute que nous avons construit un beau produit qui intègre étroitement hardware et software. Il ne s'agit pas de gigahertz ou de mégahertz, mais de ce que les clients en retirent. En effet sur les relations internes entre les différents départements matériel et logiciel, Craig Federighi rajoute que les équipes s'efforcent de se projeter trois ans dans le futur et de voir à quoi pourraient ressembler les systèmes.
