Test des MacBook Air M4 13 et 15 pouces : une super machine avec de grandes frustrations !

Le MacBook Air M4 est arrivé sans tambours ni trompettes. Le Mac portable entrée de gamme d’Apple se rafraîchit donc avec son lot de nouveautés, sans grandes surprises, mais quand même bienvenues : une puce M4 qui gagne en puissance, une webcam légèrement améliorée, plus de mémoire RAM, une nouvelle couleur… et un prix toujours relativement abordable. Sauf que voilà, Apple n’a pas corrigé certains défauts, dont certains commencent à être vraiment très frustrants. Est-ce vraiment un bon choix pour vous ? Qu’est qu’on peut vraiment faire avec un MacBook Air, et comment en profiter au mieux ? On vous dit tout.

Qu’est-ce qui change ?

Les cycles de renouvellement de produits chez Apple sont hélas parfois assez lents, et sans beaucoup de surprises, on peut donc lister les nouveautés de ce MacBook Air M4 sur les doigts d’une main, et vous allez voir, pas de quoi hurler à la révolution. Mais ne soyons pas trop vaches, cette machine apporte quand même quelques petites évolutions intéressantes, même si elles peuvent paraître anecdotiques au premier abord.

Plus de RAM en standard, avec 16 Go sur l'entrée de gamme

Enfin ! Apple propose désormais 16 Go de RAM par défaut, contre 8 Go auparavant. Cela facilite l’utilisation d’applications gourmandes ou même le multitâche intensif sans avoir à payer un supplément ridiculement élevé. Pour peu que vous vouliez faire un peu de montage vidéo, de retouche photo, ou que vous soyez amenés à utiliser l’intelligence artificielle, que ça soit celle d’Apple, ou les autres, avoir 16 Go de RAM est clairement un minimum. On serait presque tentés de vous dire que si vous en avez les moyens, 24 Go de RAM peuvent même avoir du sens, en fonction de vos usages en tous cas.

Nouvelle couleur Bleu Ciel, pas franchement bleue

Cette nouvelle couleur bleue est décevante. En réalité, ce bleu est tellement subtil qu’il ressemble à un gris bleuté selon l’éclairage. Il n’y a qu’à la lumière du jour que vous verrez vraiment quelques reflets bleus, sauf qu’utiliser son MacBook à l’extérieur n’est pas vraiment la norme. La couleur « Minuit », très sombre, et la couleur « Lumière Stellaire » sont bien plus jolies et plus originales.

Une Webcam un peu améliorée, mais pas trop...

La caméra frontale passe à 12 mégapixels avec une meilleure définition et la prise en charge de Center Stage pour vous suivre en visioconférence. La qualité est correcte, mais on est loin de la qualité de la caméra d’un iPhone par exemple, surtout en basse lumière, même d’un modèle d’il y a quelques années. Donc oui, elle fait le job, mais vous ne deviendrez pas streamer à succès sur Twitch avec cette Webcam.

Superbe nouvelle touche Mute incroyable

Après des années d’attente, Apple se décide enfin à afficher une icône plus explicite pour couper le son sur la touche dédiée, qui est désormais barrée. Une évolution cosmétique qui n’a d’intérêt que si vous êtes un maniaque des détails, mais c’est rigolo de se dire qu’il y a si peu de nouveautés sur cette machine, qu’on en est à relever la mise à jour de la touche d’un clavier...

Jusqu'à trois écrans en simultanée

Petite mise à jour qui intéressera certains utilisateurs en quête de "plus d'affichage", le MacBook Air M4 prend en charge désormais deux moniteurs externes, comme son petit frère le MacBook Air M3, mais... avec la possibilité de garder l'écran du MacBook ouvert ! Ce qui vous fait trois affichages en simultanée au lieu de deux. C'est toujours bon en prendre, même si ça reste un usage marginal.

Qu’est-ce qui ne change pas ?

Malheureusement, le MacBook Air M4 garde aussi plusieurs défauts problématiques, souvent issus du besoin compulsif d’Apple de segmenter les gammes de ses produits. Ce sont des points à prendre en compte , qui peuvent vraiment être très frustrants...

Un stockage ridicule, et des options hors de prix

Bon prince sur la mémoire RAM, Apple continue de vendre un modèle de base avec seulement 256 Go de stockage. À plus de 1 100 €, c’est tout simplement honteux, surtout quand on sait que le SSD est deux fois plus lent que sur un MacBook Air M1 de 2020.

Ce stockage anémique n’a aucun sens, certains jeux AAA comme Assassin’s Creed Shadows, disponibles sur l’App Store, pèsent plus de 115 Go, rendez-vous compte, avec le système et quelques logiciels à côté, vous n’aurez même plus la place de stocker vos photos.

Toujours puissant, mais limité par le refroidissement

On y reviendra plus en détail dans ce test, la puce M4 est impressionnante sur le papier et en benchmarks, mais elle atteint vite ses limites thermiques en l’absence de ventilateur, c’est à prendre à compte, surtout si vous habitez dans le sud.

Faire du montage vidéo en plein été sur votre terrasse sera probablement assez pénible comme expérience. Si ce type d’usage est fréquent pour vous, un MacBook Pro M4, équipé d’un ventilateur, risque d’être bien plus capable et non ventilée.

Seulement deux ports, et puis c'est tout...

Toujours deux Thunderbolt 4 et une prise jack, pas de Thunderbolt 5, réservé bien sûr à la gamme Pro. C’est tout. Aucune amélioration sur ce point alors que le modèle 15 pouces pourrait clairement en accueillir davantage. Même si le chargeur MagSafe vous permettra de ne pas utiliser les ports pour la charge, ça reste ridicule. En écrivant ce texte, l’ordinateur branché sur un écran en USB-C, et un disque dur SSD branché sur le second port USB-C, je me suis rendu compte que je devais débrancher un des deux pour synchroniser mon clavier en filaire. Si à ça on ajoute l’absence de lecteur SD, ça peut vite être infernal, et vous obliger à faire l’acquisition d’un hub en plus. Des frais supplémentaires, et du bordel sur votre bureau, pas cool.

On reste sur du Wi-Fi 6E

Toujours pas de Wi-Fi 7, pour une machine toute fine et toute légère, qui se veut donc une merveille de mobilité c’est vraiment dommage, surtout avec la multiplication des offres opérateurs fibre qui proposent des box en Wi-Fi 7.

Acheter en 2025 un ordinateur à plus de 1000 euros, qui ne peut pas l’exploiter à fond, c’est un peu triste. On espère que le prochain MacBook Air M5 sera lui compatible Wi-Fi 7.

L’écran toujours limité

LCD, 60 Hz, luminosité pas incroyable, surtout en extérieur, pas d’option mat. Apple réserve encore les meilleures technologies aux modèles Pro, mais surtout, on a beau s’y faire, cette énorme encoche ne servant qu’à accueillir une Webcam de qualité très moyenne... on comprend mal sa taille aussi imposante. C’est agaçant, tout simplement.

Dieu merci, cette machine garde des atouts indéniables, qui en font clairement un ordinateur que vous adorerez utiliser au quotidien. On pense par exemple à son superbe et gigantesque trackpad, qui est imbattable et qui n’a aucune concurrence dans le monde des PC par exemple. Mais aussi son gabarit, en 13 pouces comme en 15 pouces, son poids tout à fait acceptable (1,24 kg pour le 13 pouces et 1,51 kg pour le 15 pouces) et sa prise en main très équilibrée.

Et niveau benchmarks ça donne quoi ?

Le MacBook Air aura été le dernier servi sur la puce M4, après l'iPad Pro, le MacBook Pro, après le Mac mini... il était temps ! Du coup, quand on parle des performances du MacBook Air M4, il faut bien comprendre que cette puce, on la connaît déjà. On l'a déjà testée dans tous les sens, et clairement, elle ne révolutionne pas le monde non plus. Pourtant, par rapport au M2 et M3, il y a un petit gap intéressant, surtout grâce aux deux cœurs supplémentaires (même si ce sont des cœurs « lents »). En mono-cœur, par contre, l’amélioration est plus visible, en particulier grâce à une fréquence revue à la hausse, ce qui rend la machine un peu plus réactive au quotidien.

Le problème, c’est que si vous vous fiez aux benchmarks classiques type Geekbench, vous allez croire que le MacBook Air M4 est aussi puissant qu’un MacBook Pro M4. Alors que non, absolument pas. Le MacBook Air n’a pas de ventilateur, donc dès que vous le sollicitez sérieusement, sa température grimpe en flèche et ses performances chutent. Sur Cinebench par exemple, un test qui dure beaucoup plus longtemps que Geekbench, le Mac mini avec son système de refroidissement lui met une belle claque en multicore.

Pour la musique, c’est un peu la même histoire. Sur des projets costauds dans GarageBand ou Logic Pro, tout roule pendant deux ou trois minutes… et d’un coup, la timeline s’arrête nette. La bonne nouvelle, c’est qu’on a quand même réussi à lancer un test ultra-gourmand avec 110 pistes audio pendant une heure sans le moindre bruit. Oui, c’est complètement fou. Mais vous êtes quand même prévenus : ce MacBook Air M4 est un monstre en silence tant que vous ne le poussez pas dans ses retranchements trop longtemps.

Sur la partie graphique, le MacBook Air M4 fait plutôt bien le job, mais ne vous attendez pas non plus à des miracles. Niveau jeux, ça passe pour certains titres récents tant qu’ils sont bien optimisés. Par exemple, Resident Evil 3, qui vient tout juste de sortir, tourne autour de 60 FPS en 1080p avec les réglages en medium. Mais si vous vous lancez sur quelque chose de plus ambitieux comme Assassin’s Creed Shadow... là, c’est la douche froide : à peine 20 FPS en Full HD, détails au minimum. Autant dire que ce n’est pas fait pour les gros jeux AAA récents, mais bon en même temps le Mac n'a jamais été une machine de jeu, hélas.

Petite subtilité à garder en tête : le MacBook Air M4 de base n’a que 8 cœurs GPU contre 10 sur les versions supérieures. Et ça se ressent. En gros sur l'entrée de gamme, vous avez les performances d’un MacBook Air M3 avec 10 cœurs. Mais bonne nouvelle, même avec 8 cœurs, ce MacBook Air M4 reste légèrement supérieur au M3 sur la majorité des jeux (comme sur Total War par exemple). Ce n’est pas la folie, mais ça fait du bon boulot pour un usage occasionnel. Bien sûr, si vous espérez dépasser les 40 FPS sur des jeux un peu costauds, c’est foutu. De toutes manières, vu que l’écran est limité à 60 Hz, vous n’atteindrez jamais ce niveau de fluidité propre aux MacBook Pro.

Côté montage vidéo, le MacBook Air M4 assure le service minimum. Si vous bossez sur des petits projets avec uniquement du cut, ça roule. Mais dès que vous ajoutez des effets basiques (flous, contrastes), ça met trois à quatre fois plus de temps qu’un MacBook Pro M4 Pro ou M4 Max. Et si votre projet est un peu trop long ou complexe, l’export risque d'être interminable.

Quant à l’IA, on a testé DeepSeek en local sur la machine. Sans surprise, c’est loin d’être optimal. La RAM limitée à 16 Go sur le modèle de base vous limite très vite. Pour ceux qui veulent coder ou jouer avec des modèles d’IA comme des LLM, prévoyez au moins 24 Go (et même 32 Go pour le nouveau modèle de Mistral AI), sinon vous allez vite déchanter.

Niveau stockage, les débits du SSD sont nettement inférieurs aux modèles Pro, avec environ 3 Go/s contre 5 à 6 Go/s pour le M4 Pro. Mais surtout, on notera que les débits du SSD de la version d'entrée de gamme en 256 Go est deux fois plus lente en écriture que son équivalent du MacBook Air M1 qui est sorti il y a plus de 4 ans. Un comble.

Vitesse de charge, très bien, mais...

Sur la vitesse de charge, Apple a plutôt bien bossé, mais il va falloir rallonger la note. Oui, parce que pour profiter d’une recharge rapide (50% en 30 minutes), il faut obligatoirement investir dans le chargeur de 70W. Et devinez quoi ? Il n’est pas inclus par défaut sur le modèle de base. Non, ce bon vieux 30W est toujours là, et il est sacrément lent. Comptez plus de 2 heures pour atteindre 50%. Vu le prix de la machine, c'est assez scandaleux.

On ne peut que vous conseiller d'investir dans un chargeur un peu plus puissant, et même plus polyvalent, en allant faire un tour chez Ugreen, Anker ou Belkin par exemple.

Une autonomie acceptable mais pas dingue

L’autonomie, est sensé être un des points forts du MacBook Air M4, mais ça c'est sur le papier. Apple nous vend une machine capable de tenir jusqu’à 18 heures en streaming vidéo. Spoiler : dans la vraie vie, c’est beaucoup moins. Lors de nos tests avec écran à fond et Wi-Fi allumé, le MacBook Air M4 tient environ 6h30 en usage mixte (films, web, bureautique).

La différence entre les modèles 13 et 15 pouces est minime, avec un léger avantage pour le 15 pouces en usage web. Mais dès que vous lancez un jeu ou un logiciel gourmand, l’autonomie fond littéralement : comptez plutôt 2 à 3 heures grand maximum pour ce genre d'usage.

Maintenant tout n'est pas négatif, il y a quand même un léger progrès par rapport aux M2 et M3, mais rien de dingue. Les MacBook Pro, eux, durent plus longtemps grâce à leur batterie plus grosse, mais ce n’est pas le même usage. Si vous bossez sur votre Mac 8 heures par jour, prévoyez de le recharger une fois en milieu ou en fin d’après-midi, surtout si vous aimez bien avoir un peu de luminosité sur votre écran.

Pour vous donner un exemple concret : notre cher Didier l'a utilisé dans l’avion, il l'a ouvert à 14h, a bossé dessus pendant le vol, et à 18h, il n'était plus qu'à 50% de batterie restante. C’est OK, mais encore une fois, on est très loin des chiffres annoncés par Apple.

On fait quoi avec un MacBook Air ?

Le MacBook Air est une machine polyvalente, et même si elle peut rapidement montrer ses limites sur des usages intensifs, elle reste extrêmement capable pour la plupart des usages du grand public, qui est clairement la cible de cet appareil.

Une super machine de travail et de bureautique

C’est vraiment la machine idéale si vous faites de la bureautique, si vous êtes étudiant et que vous avez besoin de prendre des notes, beaucoup de navigation web, ou même des projets photo/vidéo légers. Aucun problème pour lancer la suite Office (et bien sûr iWork), écouter de la musique, et j’en passe.

Des jeux vidéo, mais pas trop !

On vous l'a dit, ça passe pour des titres modestes, mais dès qu’on s’attaque à des jeux plus gourmands comme Assassin’s Creed Shadow, c’est la catastrophe. Le Mac n’est déjà pas une machine dédiée au jeu, mais là, sans ventilation, et avec des jeux peut-être mal optimisés, c’est l’enfer. Par contre, aucun problème bien sûr pour jouer à des jeux dans le Cloud, par exemple si vous avez un abonnement au Xbox Cloud Gaming, c’est top, même si là aussi le Wi-Fi 7 aurait été un gain interessant pour gagner en latence. Plus anecdotique, les fans de Retrogaming n’auront pas de mal à faire tourner des émulateurs pour jouer aux jeux de leur jeunesse sur ce petit MacBook Air.

Montage vidéo et retouche photo, mais pas pour les pro

On vous l’a dit là aussi, c’est possible sur des petits projets, mais l’export devient interminable dès qu’on ajoute des effets complexes, surtout si vous utilisez des fichiers en 4K ou des projets particulièrement lourd. Pour la photo, manipuler des fichiers RAW est faisable, mais n’est pas nécessairement des plus agréable, surtout si vous traitez de grosses bibliothèques.

Pour vous donner un exemple concret, l'export d'une vingtaine de fichiers au format RAW de chez Fujifilm (des RAF donc, issues d'un X-T5) prend une vingtaine de seconde, ça reste relativement lent. En partant d'un lot de JPEG il ne faut que 6 secondes pour réaliser l'export de photos équivalentes. En fait, quand on utilise un MacBook sans ventilation, on prend vite l'habitude de shooter plutôt en JPEG (ce qui est plutôt agréable quand on utilise du matériel Fujifilm comme moi, qui génère d'excellents JPEG), au détriment des RAW qui peuvent mettre un peu à mal une machine moins capable.

Streaming et musique

Regarder un film ou une série sur ce type de machine est vraiment très agréable, elle ne chauffera pas particulièrement sur vos genoux, et l’absence de ventilateur vous évitera d’avoir un bruit de fond désagréable pendant la lecture, même si l’écran reste limité à 60 Hz et manque un peu de luminosité en extérieur, ça fait tout à fait le job. Par contre niveau son, même si ça reste très acceptable, écouter de la musique sur un MacBook Air sera toujours moins agréable que sur un MacBook Pro par exemple, mieux équipé en haut-parleurs.

Quels accessoires indispensables avec un MacBook Air ?

Je ne fais pas que tester ce nouveau MacBook Air M4, je suis aussi un utilisateur convaincu de cette gamme depuis des années (mon premier Mac est le tout premier MacBook Air sorti en 2008), je vais donc profiter de ce test pour vous suggérer quelques accessoires qui rendront votre expérience plus agréable au quotidien, avec cette machine, que vous l’utilisiez en déplacement, ou en fixe sur votre bureau.

SSD externe : Indispensable si vous n’avez pas les moyens de choisir un modèle équipé d’1 ou 2 To au moment de faire votre achat. À la rédaction on aime bien les modèles de chez Crucial par exemple.

Pochette de protection : Une pochette de protection, attention, en trouver une pour MacBook Air 13 pouces, qui fasse vraiment une seconde peau à votre Mac, est plus simple à trouver que pour le 15 pouces. Vous pouvez aussi considérer un coque de protection, c’est moche selon votre usage, si vous êtes un grand baroudeur, ça peut avoir du sens (considérer aussi l’Apple Care+ dans ce cas). Pour ma part j'aime bien ajouter un petit AirTag dans la pochette, par sécurité.



Écran externe : On vous l'a dit plus haut, support des écrans externes s’améliore, on peut désormais en connecter deux en plus de l’écran du MacBook Air lui-même, donc avoir trois écrans allumés en même temps. De mon côté j’ai choisi un Studio Display, qui reste l'écran idéal selon moi quand on aime rester dans l'écosystème Apple.

Souris et clavier : Parfois nécessaires pour un confort de travail optimal. De mon côté j'adore le Magic Keyboard d'Apple, et la souris MX Anywhere 3S, son tout petit gabarit, et surtout son clic silencieux !

Un support réhausseur : Indispensable si vous n’avez pas d’écran externe, il vous permettra de mettre votre MacBook à la bonne hauteur. J'en ai testé des tas, et mon préféré est clairement ce modèle de chez UGREEN, qui est très stable, et qui surtout permet de pivoter le Mac si besoin, c'est anecdotique mais bien pratique !

Dock USB ou dock Thunderbolt : Selon votre budget ou vos besoins, voilà deux modèles qui vous permettront d’en faire plus avec votre MacBook Air M4, ne serait-que pour combler à l'absence de lecteur SD, ou si vous connectez souvent des disques durs externes et autres accessoires à votre ordinateur.



Manette de jeu : Parce qu’on vous l’a dit, même si vous ne pourrez pas jouer confortablement à tous les jeux AAA du marché, il est quand même possible de jouer en streaming ou à des jeux plus anciens sur cette machine, autant être équipé pour !

Pas si "pas cher" que ça...

Le prix... c’est là que le bât blesse ! Les prix de base sont de 1199 € pour le modèle 13 pouces et 1 499 € pour le modèle 15 pouces, mais avec un stockage limité à 256 Go, c'est beaucoup trop cher. Passer de 256 Go à 512 Go coûte 250 €, alors qu’un SSD de 2 To coûte environ le même prix. C'est vraiment à prendre en compte lors de votre achat, pensez à bien réfléchir à vos besoin en stockage, car vous ne pourrez pas changer le SSD en cours de route. Pour la petite histoire, j'ai été forcé de changer mon MacBook Air M3 avec 512 Go de SSD par un MacBook Air M4 avec 2 To de SSD, juste à cause de cette histoire de stockage, que je n'avais pas suffisamment anticipée lors de mon précédent renouvellement.

La configuration la plus équilibrée, qui devrait convenir à la plupart des utilisateurs, reste donc celle à 1449 euros (pour un MacBook Air 13 pouces, mais 1759 euros en 15 pouces). À ce prix là vous gagnez deux coeurs GPU, mais surtout 512 Go de SSD au lieu de 256, et ça nous semble clairement indispensable.

Le MacBook Air M4 reste un excellent ordinateur portable pour une utilisation quotidienne. Son prix relativement accessible, si vous n'avez pas de gros besoin en stockage, et ses performances améliorées en font un choix tentant, surtout si vous cherchez une machine légère et performante. Mais attention, l’absence de Wi-Fi 7, la connectique limitée et surtout le stockage dérisoire rendent ce MacBook Air M4 moins attrayant qu’il ne devrait l’être.

Et surtout, on a envie d'innovations ! On veut de la 5G dans nos MacBook Air, on veut un écran OLED, on veut un lecteur SD, on veut 4 ports Thunderbolt, on ne veut plus d'encoche sur l'écran, on veut 1 To de base, on veut du Wi-Fi 7 ! Rien de fou ou d'impossible pour Apple, mais toujours cette volonté de segmenter, segmenter, et toujours segmenter, alors qu'ils pourraient tout à fait proposer une machine de rêve à un prix acceptable.