C'est un coup de tonnerre dans le "Twitch game" français. Anyme, le streamer de 22 ans au succès fulgurant, a annoncé hier soir qu'il mettait sa carrière en "pause". "Tout est allé très vite", a-t-il expliqué dans un court message.
Un succès "trop rapide"
L'annonce a été faite sobrement, via une story sur son compte Instagram. "J'ai pris pas mal de recul ces derniers jours. Je me rends compte que tout est allé très vite pour moi et je préfère arrêter au bon moment", a écrit le jeune créateur.
Sans donner plus de détails sur les raisons de cette décision, il a remercié sa communauté "pour tout ce qu'on a vécu et votre soutien", avant de conclure par un "on se reverra plus tard". Un message qui laisse la porte ouverte à un retour, mais qui marque un coup d'arrêt brutal à son ascension.
Une ascension fulgurante en un an
Le terme "rapide" utilisé par Anyme est un euphémisme. Si Maxence Turlot, de son vrai nom, a commencé à poster des vidéos en 2018, sa notoriété a littéralement explosé en 2023 sur TikTok, où il cumule aujourd'hui plus de 3 millions d'abonnés.
Son passage sur Twitch en mai 2024 l'a propulsé dans une autre dimension. En quelques mois à peine, il s'est hissé au sommet du streaming français, multipliant les collaborations avec les plus grands noms (Michou, Amine, Mastu) et affichant des audiences record, avec une moyenne de plus de 48 000 spectateurs par live.
Et le GP Explorer ?
Cette annonce surprise jette aussi un flou sur l'un des événements les plus attendus de l'année. Anyme était en effet l'une des têtes d'affiche de la troisième édition du GP Explorer, la course de Formule 4 organisée par Squeezie, qui doit avoir lieu en octobre.
Sa participation semble désormais très compromise, même si aucune annonce officielle n'a encore été faite à ce sujet.
On en dit quoi ?
Cette histoire est une nouvelle illustration de l'immense pression et du risque de "burnout" qui pèsent sur les créateurs de contenu. L'ascension d'Anyme a été si rapide et si intense qu'il est n’est pas bien compliqué de comprendre le besoin de prendre du recul face à un tel tourbillon.
Ce n'est d'ailleurs pas le premier à faire ce choix. Squeezie, le numéro un français, avait lui aussi pris une pause de plusieurs mois en début d'année pour se ressourcer. Cela montre la fragilité de ce métier de streamer, qui peut être aussi exigeant psychologiquement qu'un sport de haut niveau. On ne peut que saluer cette décision de prioriser sa santé mentale. Et vous, la pression subie par les créateurs de contenu, c'est quelque chose que vous comprenez ?
