Le journaliste Rob Copeland affirme ainsi que Google a collecté les résultats de laboratoire, les diagnostics de médecins, les dossiers d'hospitalisation, et constitué un historique complet, avec le nom du patient et la date de naissance, sans que les professionnels de la santé ni les individus soignés ne soient informés, tout en permettant la consultation de ces dossiers par plus de 150 employés.
De son côté, Google répond que cette pratique est courante dans le secteur de la santé afin de partager des dossiers de santé avec des spécialistes, conformément à un accord légal. Ce dernier permettrait à la société de créer des outils pour un prestataire de santé (Health Healthweight Ascension en l'occurence) en utilisant des données médicales privées, qui ne requièrent pas que les patients soient avertis.
Google avait annoncé en 2018 vouloir créer un assistant pour infirmières et médecin s'appuyant sur l'apprentissage automatique et sur les travaux de la division santé de DeepMind. Health Healthweight Ascension a depuis précisé que ce partenariat, nommé projet Nightingale, permettrait d'optimiser la santé et le bien-être des individus et des communautés, et de fournir un portefeuille complet de fonctionnalités numériques. Tous les travaux liés à cet engagement sont conformes à la norme HIPAA et s'appuient sur un effort de sécurité et de protection des données robuste, ainsi que sur le respect des exigences strictes en matière de traitement des données.
