Les fans de la première heure peuvent se réjouir. Après s'être égarée sur le marché des gros SUV électriques, la marque Smart a annoncé officiellement hier son retour aux sources. La mythique Fortwo aura bien une descendante : elle s'appellera Smart #2, sera 100% électrique et sera présentée fin 2026.
Un retour aux sources après la folie des SUV
Depuis sa relance en 2019 via une co-entreprise entre Mercedes et le géant chinois Geely, Smart avait totalement changé de visage. La marque s'était lancée sur le marché très lucratif des SUV, avec des modèles de plus en plus gros : le #1 (4,27m), le #3 (4,40m) et bientôt le #5 (4,70m). Une stratégie qui avait déçu les fans historiques de la micro-citadine.
L'annonce de la #2 est donc une bonne nouvelle. Smart confirme que le projet d'une petite biplace est non seulement viable, mais qu'il est même en phase finale de conception. Un premier teaser montre une silhouette très compacte, fidèle à l'esprit du modèle originel.
Une vraie biplace, mais "made in China"
La future #2 sera donc bien une micro-citadine à deux places, probablement longue d'environ 3 mètres. Le design, toujours supervisé par Mercedes, devrait reprendre les codes stylistiques des derniers modèles de la marque.
En revanche, la production, qui se faisait historiquement en France à Hambach, est délocalisée. C'est Geely qui se chargera de l'ingénierie et de la fabrication du véhicule en Chine, afin d'assurer sa rentabilité.
Le défi du prix
Cette production en Chine pose un vrai problème pour la commercialisation en Europe. La Smart #2 sera en effet soumise aux nouvelles taxes douanières visant les véhicules électriques chinois, et ne sera pas éligible au bonus écologique en France.
Son prix final sera donc un élément crucial. Sur un marché des petites citadines électriques de plus en plus concurrentiel, avec une future Renault Twingo annoncée à moins de 20 000 €, Smart devra proposer un tarif très compétitif pour que sa #2 trouve son public.
On en dit quoi ?
C'est un retour aux sources qui était indispensable pour la survie de l'identité de la marque Smart. Si les SUV sont nécessaires pour faire du volume, l'âme de Smart a toujours été la petite voiture urbaine. Sans la Fortwo, Smart n'est qu'un constructeur de voitures de plus.
Le plus grand défi sera de rendre cette voiture rentable. La dernière génération de Fortwo, développée avec Renault, était déjà un casse-tête économique. En s'appuyant sur la puissance industrielle de son co-propriétaire chinois Geely, Smart espère avoir trouvé la solution. Mais entre les surtaxes européennes et la concurrence, l'équation semble quelque peu compliquée. Vous en pensez quoi ? Une petite voiture électrique à deux places, vous pensez que c'est encore une idée pertinente en 2026 ?