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Un scan du Titanic avec 715 000 images contredit la thèse officielle

Par Vincent Lautier - Publié le

Un scan complet de l’épave du Titanic, réalisé à partir de 715 000 images, dévoile des éléments jusque-là invisibles sur le naufrage. Cette reconstitution numérique permet de mieux comprendre comment le navire s’est brisé et pourquoi il a sombré aussi rapidement, malgré ses compartiments censés être étanches.

Un scan du Titanic avec 715 000 images contredit la thèse officielle


Un modèle numérique plus précis que toutes les plongées



Le Titanic repose depuis 1912 à 3 800 mètres de profondeur dans l’Atlantique Nord. En 2022, la société Magellan, spécialisée dans la cartographie sous-marine, a envoyé deux robots pour scanner l’épave sous tous les angles. Résultat : un jumeau numérique du navire, modélisé à partir de 715 000 photos et de millions de mesures. Jusqu’ici, les images capturées par les submersibles ne montraient que des détails isolés. Cette fois, on a enfin une vue d’ensemble de l’épave, dans son état réel, figée dans la boue et la rouille.

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Une rupture plus violente que ce qu’on pensait



Le scan montre que le Titanic ne s’est pas coupé en deux proprement, comme certains l’ont longtemps imaginé. Il a été littéralement arraché en deux. La proue, bien conservée, s’est enfoncée verticalement dans les fonds marins. La poupe, elle, s’est disloquée sous la pression en heurtant le sol. Des simulations informatiques menées à partir des plans d’origine suggèrent que l’iceberg n’a pas éventré le navire sur une grande surface, mais a percé la coque à plusieurs endroits avec des trous de la taille d’une feuille A4. Le problème : ils s’alignaient sur une trop grande longueur, et ont inondé six compartiments étanches au lieu des quatre prévus dans les scénarios de sécurité.



Des preuves concrètes du rôle des ingénieurs



L’analyse fine du scan met aussi en évidence un détail jusqu’ici passé inaperçu : une valve de vapeur laissée ouverte sur la poupe. Elle confirmerait que les ingénieurs sont restés à leur poste après la collision, maintenant l’électricité le plus longtemps possible. Ce qui a permis l’envoi des messages SOS et a facilité le lancement des canots dans le noir. Aucun n’a survécu. L’équipe était dirigée par Joseph Bell, et leur réaction a probablement évité un bilan encore plus lourd.

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Un officier réhabilité plus d’un siècle après



Autre info intéressante : la position d’un bossoir sur le pont du côté tribord tend à prouver que le premier officier William Murdoch n’a pas fui, contrairement à certaines rumeurs. Il aurait été emporté alors qu’il s’apprêtait à mettre un canot à l’eau. Une conclusion qui contredit certaines scènes du film de James Cameron, mais qui s’appuie sur des éléments concrets. Comme quoi, même à 3 800 mètres de fond, on peut encore remettre les pendules à l’heure.

Toutes ces informations sont regroupées dans un documentaire qui sera diffusé sur National Geographic dans certains pays, sans que nous ayons une date pour la France, pour le moment. Si vous avez un VPN et accès à la chaîne US, alors y a moyen que vous n'ayez pas trop à attendre !