Se trimballer un caddie bancal qui refuse d’aller droit, c’est bientôt du passé. Les supermarchés commencent à tester une alternative plus moderne : des chariots connectés qui permettent de scanner ses courses au fur et à mesure et de régler directement sans passer en caisse. L’idée ? Gagner du temps et fluidifier l’expérience d’achat.
Le caddie traditionnel sur la touche
Je ne devrais rien vous apprendre, depuis quelques décennies, le caddie est l’accessoire indispensable pour faire ses courses en grande surface. Mais avec l’évolution des habitudes de consommation et l’essor des nouvelles technologies, son remplacement commence à se profiler. Intermarché a lancé des tests dans certains magasins, avec un objectif clair : supprimer les files d’attente en caisse et rendre l’expérience d’achat plus fluide.
Les chariots nouvelle génération sont équipés d’un écran tactile, de caméras et d’une scanette. Chaque article déposé à l’intérieur est automatiquement reconnu grâce à une technologie de computer vision. Résultat : plus besoin de scanner les produits un par un, le chariot s’en charge lui-même. L’écran affiche en temps réel la liste des achats et le montant total, permettant de mieux gérer son budget.
Un fonctionnement (presque) sans accroc
Concrètement, une fois les courses terminées, il suffit de payer via une borne ou directement sur son smartphone avant de sortir du magasin. Plus besoin de vider son caddie sur un tapis de caisse, ni d’attendre derrière une file interminable.
Bon alors bien sûr, tout n’est pas parfait. Certains produits comme les fruits et légumes doivent encore être scannés manuellement, ce qui peut ralentir le processus. Et puis surtout, soyons clairs, l’adoption de cette technologie nécessitera un temps d’adaptation, en particulier pour les clients moins à l’aise avec les outils numériques.
Et les caissières dans tout ça ?
Derrière cette innovation, une question se pose : qu’en est-il des emplois de caissiers ? Avec l’automatisation progressive des supermarchés, ces postes risquent d’être de plus en plus menacés. Certes, des employés seront toujours nécessaires pour l’assistance en magasin ou la gestion des machines, mais la tendance est claire : le secteur de la grande distribution évolue vers toujours plus de digitalisation.
Autre point à surveiller : la gestion des fraudes. Avec un système où les clients scannent eux-mêmes leurs achats, les enseignes devront trouver des solutions pour éviter les oublis (volontaires ou non) (rholala j’ai oublié de scanner mon Ananas à 6 euros le kilo, quel tête en l’air je suis punaise).
Pour l’instant, ces chariots connectés ne sont qu’en phase de test, mais leur déploiement pourrait s’accélérer si les résultats sont concluants. Intermarché n’est sûrement que le premier sur le coup, et d’autres enseignes pourraient suivre rapidement.