Tesla tenait hier son meeting annuel avec ses investisseurs, renommé pour l'occasion BatteryDay par Elon Musk.
La marque n'a peut-être pas présenté les accumulateurs révolutionnaires que tout le monde attendait mais plutôt une évolution notable des versions actuelles : plus denses, plus grosses (par cellule), moins lourdes, moins chères, et plus rapides à charger. Avec moins de Cobalt et un peu plus de nickel, la cathode promet d'être plus facilement recyclable.
Le gain en autonomie parait encore complexe à calculer, car il dépend du type de véhicule, du poids des batteries etc. Mais globalement, on pourrait gagner entre 10 et 15% environ d'énergie, ce qui pourrait se traduire par une autonomie de 50% supplémentaire sur certains modèles. Ces super-batteries n'arriveront qu'en 2022 et seraient d'abord destinées aux Tesla Semi (le tracteur) et autres Cybertruck, nécessitant une autonomie plus large et plus de puissance.
A terme, Tesla va profiter de cette réduction de prix pour proposer un véhicule moins cher, autour de 25 000$ -on attend toujours la Model 3 à 35K, au passage. Elon Musk évoque une fourchette de temps d'environ 3 ans, il faut dire que la marque peine déjà à construire suffisamment de lignes de production pour satisfaire la demande actuelle.
Enfin, Elon Musk a donné quelques détails la sortie de sa fameuse Model S Plaid, une vraie sportive de 1100CV, taillée pour le circuit, et concurrente de la Porsche Taycan qui lui avait volé certains records de piste. Le 0 à 100 serait abattu en 2,1s, avec une vitesse maximale de 320 km/h, et une autonomie record de 840 kilomètres. La sortie est prévue pour fin 2021 pour un tarif d'environ 139 900 €. On attend de voir le nouveau design de la berline, qui pourrait en profiter pour se faire un vrai lifting -la Model S date quand-même de 2012 !
