Call of Duty : Black Ops 7 sort aujourd’hui — un monument du jeu vidéo plus vivant que jamais. La licence culte d’Activision revient pour un nouvel opus très attendu, confirmant son statut de phénomène transgénérationnel.
Ce vendredi 14 novembre marque la sortie mondiale de Call of Duty : Black Ops 7, un événement pour des millions de joueurs. Le nouvel opus remet en scène Raul Menendez, antagoniste culte déjà croisé dans Black Ops 2 et Black Ops 6, et s’annonce comme un retour aux intrigues les plus marquantes de la saga.
Sur le papier, Call of Duty reste un FPS très classique (même sur Mac, iPhone ou iPad !) avec des campagnes historiques, des scénarios contemporains ou futuristes, et un gameplay accessible et nerveux.
Cette dernière version se passe d'ailleurs en 2035, où une équipe de forces spéciales affronte un terroriste nicaraguayen qui serait revenu d'entre les morts, et qui menace de détruire le monde — un scénario plutôt classique ? Oui mais voilà, ce qui le distingue : c’est sa longévité exceptionnelle, même si ce dernier opus devra aussi faire avec les excellents débuts de son concurrent Battlefield 6.
un Succès fou
Le premier épisode est sorti en 2003, et depuis, la franchise a bénéficié de sorties annuelles quasi ininterrompues. Son multijoueur, arrivé très tôt, a aussi été déterminant. Il a façonné des millions de souvenirs, de compétitions, d’amitiés — et quelques amours perdus — dans les salons et sur les serveurs du monde entier.
Des chiffres fous : Call of Duty a dépassé les 500 millions d’unités vendues en 20 ans. Peu de franchises peuvent en dire autant. Devant elle, on ne trouve en effet que Mario et Tetris. Derrière, des marques pourtant colossales comme FIFA/EA FC, Pokémon ou GTA. Mais CoD occupe presque chaque année la 1ère place des ventes aux États-Unis, ce qui en fait une machine de guerre redoutable.
Dans un contexte où le coût de production d’un jeu AAA explose — parfois +400% en 10 ans selon le Boston Consulting Group — Call of Duty offre une stabilité rare. Ce succès a aussi joué un rôle clé dans le rachat historique d’Activision-Blizzard par Microsoft en 2023, pour 75,4 milliards de dollars. L’un des plus gros deals de l’histoire de la tech qui a bien failli ne jamais se concrétiser.
