Elon Musk estime que la presse est trop complaisante avec les marques
Par Didier Pulicani - Publié le
Tesla ne fait pas de publicité, ni dans la presse, ni sur les affiches publiques -un luxe que peu de marques peuvent se permettre.
Interrogé sur le sujet, Elon Musk a déclaré avec une certaine ironie, qu'il devrait
Voilà une sortie qui fait écho au récent article d'Arrêt sur images qui estime en substance, qu'Apple achète la presse à coup de petits fours et d'exclusivités bien ciblées. Mais en pratique, difficile de généraliser les dires du patron de Tesla : si les annonceurs sont souvent les mêmes que les produits testés -que ce soit dans la tech, l'automobile ou peu importe le domaine- la critique reste de mise et la concurrence impose un peu d'humilité.
Mais il est vrai qu'avec certaines marques, notamment les plus en vue, les articles à charge ou un peu trop critiques, engendrent parfois des conséquences directes pour les journalistes, qui ne sont alors plus conviés à certaines présentations par exemple ou à qui on ne prête plus forcément les produits. Tout cela se traduit donc souvent par des retombées financières en moins, ce qui n'est pas anodin pour certains journaux.
Interrogé sur le sujet, Elon Musk a déclaré avec une certaine ironie, qu'il devrait
peut-être investir dans la publicitéet la suite est assez étonnante. Le patron de Tesla explique en substance, que lorsqu'un constructeur s'affiche dans un journal
traditionnel, les reporters se montrent généralement plus complaisants avec la marque en question.
Cela parait évident que si un journaliste critique General Motors juste à côté d'une pub pour General Motors, vous allez avoir un responsable marketing qui va vous appeler et dire... "Mais pourquoi avez-vous fait cela ?"Et Musk d'estimer que les budgets seront revus à la baisse pour un magazine qui n'a pas été assez tendre avec le constructeur.
Should @Tesla advertise? @elonmusk answers this.
— Tesla Owners Silicon Valley (@teslaownersSV) June 23, 2022
🎥 @klwtts
pic.twitter.com/6gVrJBV6pi
Voilà une sortie qui fait écho au récent article d'Arrêt sur images qui estime en substance, qu'Apple achète la presse à coup de petits fours et d'exclusivités bien ciblées. Mais en pratique, difficile de généraliser les dires du patron de Tesla : si les annonceurs sont souvent les mêmes que les produits testés -que ce soit dans la tech, l'automobile ou peu importe le domaine- la critique reste de mise et la concurrence impose un peu d'humilité.
Mais il est vrai qu'avec certaines marques, notamment les plus en vue, les articles à charge ou un peu trop critiques, engendrent parfois des conséquences directes pour les journalistes, qui ne sont alors plus conviés à certaines présentations par exemple ou à qui on ne prête plus forcément les produits. Tout cela se traduit donc souvent par des retombées financières en moins, ce qui n'est pas anodin pour certains journaux.
