Forcément ce constat ne surprendra personne : les écrans occupent une place prépondérante dans notre quotidien. D'ailleurs comment se déconnecter quand tout passe par un écran ? Selon le baromètre du numérique 2025, publié ce mercredi, 42 % des Français estiment qu’ils passent trop de temps devant leurs écrans, avec une moyenne de 4 heures par jour. Cette situation touche particulièrement les jeunes, à la fois plus exposés et plus conscients des effets de cette surexposition.
L’étude, menée par l’Arcep, le Crédoc et plusieurs institutions, souligne que 67 % des Français consultent les réseaux sociaux tous les jours. Un usage qui, pour 59 % d’entre eux, est perçu comme excessif. Pas étonnant quand on voit la facilité d’accès aux contenus, le scroll infini et les notifications incessantes qui poussent à toujours revenir.
L’explosion de ces usages est évidemment liée à la généralisation du smartphone, désormais présent dans 91 % des foyers (contre 89 % pour l’ordinateur et 54 % pour la tablette).
Des forfaits sous-exploités et des smartphones qui durent plus longtemps
Si les écrans sont omniprésents, l’étude révèle que près de la moitié des abonnés mobiles n’utilisent même pas la totalité de leur forfait, alors que 30 % disposent pourtant de plus de 100 Go de données. Cette tendance montre que l’obsession pour les gros forfaits ne se traduit pas toujours par une consommation proportionnelle.
Autre point notable : les Français conservent leur smartphone de plus en plus longtemps. En 2024, 27 % des utilisateurs gardent leur appareil plus de 3 ans, contre 16 % en 2020. Pourtant, le marché du reconditionné peine encore à décoller, avec seulement 21 % d’achats d’occasion, un chiffre en faible progression par rapport aux 19 % de 2022.
Écrans et bien-être : vers une prise de conscience ?
Ce baromètre met en lumière une évolution des usages numériques en France, mais surtout une prise de conscience grandissante du temps passé devant les écrans. Si les smartphones et les réseaux sociaux sont devenus incontournables, la question de leur impact sur notre quotidien et notre bien-être continue de faire débat. Peut-être est-il temps d’appuyer sur pause ou du moins d’activer le mode Ne pas déranger plus souvent !