C'est un rétropédalage important pour Fiat. Face aux ventes catastrophiques de la 500e, le constructeur a officialisé le retour d'un moteur essence (micro-hybride) dans sa citadine. Un aveu d'échec pour la stratégie du "tout-électrique".
L'échec commercial de la 500 électrique
Lancée en 2020, la nouvelle Fiat 500 devait être le symbole du futur "tout-électrique" de la marque. Mais le succès n'a jamais été au rendez-vous. Trop chère (à partir de 28 900 € hors bonus), la petite citadine électrique n'a pas convaincu.
Les chiffres sont sans appel. Sur les cinq premiers mois de 2025, ses ventes se sont effondrées de 81 % en Europe. La demande était si faible que Fiat a même dû mettre la production en pause à l'usine de Mirafiori.
La solution : un "vieux" moteur dans une nouvelle voiture
Face à ce fiasco, Fiat a donc décidé de faire machine arrière. La nouvelle 500, qui n'était initialement prévue qu'en électrique, va finalement accueillir un moteur essence. Et pour limiter les coûts, Fiat a opté pour une solution un peu "bricolée".
La voiture utilisera en effet le "vieux" moteur 1.0 Firefly de 70 chevaux, qui équipait déjà l'ancienne génération de 500 hybride. Pourquoi ? Simplement parce que les moteurs hybrides plus modernes du groupe Stellantis sont trop gros pour rentrer dans ce châssis conçu pour l'électrique. La voiture ne sera d'ailleurs disponible qu'en boîte manuelle.
Un prix divisé par deux (ou presque)
La raison de ce retour en arrière est purement économique. Alors que la version électrique peine à se vendre, cette nouvelle version hybride vise un prix d'appel beaucoup plus agressif.
Le tarif n'est pas encore officiel pour la France, mais il devrait démarrer autour de 17 000 €. C'est près de 12 000 € de moins que la 500e. Un écart colossal qui devrait permettre de relancer les ventes et de sauver l'usine italienne de Mirafiori, où elle sera produite.
On en dit quoi ?
Malgré les discours du patron de Fiat qui parle de "victoire", ce retour du moteur thermique est plutôt un constat d'échec. Fiat a voulu transformer sa voiture icône en un produit "premium" et 100% électrique, mais le marché a dit non. Les clients ne sont visiblement pas prêts à payer le prix d'une Tesla pour une petite citadine, aussi mignonne soit-elle.
Fiat a tenté une transition, a vu que personne ne suivait, et est obligé de faire demi-tour. Et vous, une petite citadine, vous la voyez plutôt en électrique ou en essence ?
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