L'offensive de BYD en Europe continue, mais cette fois sur le terrain de l'hybride. Le constructeur chinois a profité du salon de Munich pour présenter la Seal 6 DM-i, une grande berline familiale qui sera aussi déclinée en break. Ses atouts : une grande autonomie électrique et un prix d'appel très agressif.
Une grande familiale
Avec ses 4,84 mètres de long, la Seal 6 est une grande routière qui vient chasser sur les terres de la Skoda Superb ou de la Volkswagen Passat. Elle se décline en berline et en break "Touring", une carrosserie très appréciée en Europe mais que les constructeurs traditionnels ont tendance à délaisser.
L'intérieur est dans la veine des dernières productions de la marque : un design épuré, peu de boutons, et un grand écran central rotatif qui peut atteindre 15,6 pouces sur les finitions les plus hautes.
Plus de 100 km d'autonomie en électrique
La Seal 6 est une hybride rechargeable, une motorisation que BYD utilise habilement pour contourner les nouvelles taxes européennes qui visent les voitures 100% électriques chinoises.
Deux versions de batterie sont proposées. La première, de 10 kWh, offre une autonomie électrique de 55 km. Mais c'est surtout la seconde, de 19 kWh, qui est intéressante : elle permet de parcourir jusqu'à 105 km en mode 100% électrique, une des meilleures performances du marché. Cette version est également compatible avec la charge rapide en courant continu, une rareté sur ce type de véhicule.
Le prix : à partir de 38 490€
C'est l'argument massue de cette Seal 6. La version de base, déjà très bien équipée, est annoncée à un prix de départ de 38 490 €. Le break coûte environ 1 500 € de plus.
À titre de comparaison, une Skoda Superb hybride rechargeable, sa concurrente la plus directe, démarre à plus de 53 000 €. Même une Peugeot 308, bien plus petite, est plus chère.
On en dit quoi ?
BYD démontre une nouvelle fois son intelligence stratégique. Face aux barrières douanières sur l'électrique, ils dégainent une offre hybride rechargeable redoutable. Ils s'attaquent aussi à un segment (les grands breaks) délaissé par de nombreux constructeurs européens, où il y a une vraie carte à jouer.
Le produit, sur le papier, semble cocher toutes les cases : un design réussi, une fiche technique très solide (surtout la version à grande autonomie), un équipement complet et des prix qui écrasent la concurrence. Si les essais routiers confirment ces bonnes impressions, cette Seal 6 a tout pour faire un carton, en particulier auprès des flottes d'entreprises. Et vous, une grande berline ou un break hybride chinois à ce prix-là, ça pourrait vous faire craquer ?
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