En 2022, Snap lançait Pixy, un mini drone censé être un prolongement de son réseau social, Snapchat. Après quelques mois et faute de succès, il était retiré du marché. Mais aujourd’hui, ce sont les batteries qui posent un sérieux problème.
Feu de paille
En effet, les batteries du drone présenteraient un risque de surchauffe et donc d’embrasement. Aussi, Snap a lancé un rappel, sur le site de la Commission de Sécurité des Produits de Consommation des États-Unis (ou US Consumer Product Safety Commission), mais également dans les pays où il était commercialisé, dont la France. Ce rappel concerne la batterie lithium-ion rechargeable vendue avec la caméra volante Pixy de poche en raison d'un risque d'incendie. Les 71 000 exemplaires vendus vont devoir reprendre le chemin de Snap.
Sur le site français, il est bien spécifié que les consommateurs doivent immédiatement cesser d'utiliser le Pixy, retirer la batterie et arrêter de la charger. Pour obtenir des instructions sur le Programme de rappel de batterie Pixy, il suffit de se rendre sur le site où on peut lire qu’une fois le Pixy retourné dans un centre de retours, Snap procèdera à son remboursement. Il est, de plus, bien indiqué de ne pas envoyer les batteries avec l'appareil.
À noter que les batteries du Pixy doivent être retirées et mises au rebut séparément avant de renvoyer sa caméra Pixy. Toutes les batteries doivent être mises au rebut conformément aux réglementations locales. Ne pas jeter les batteries rappelées avec les déchets ménagers. Pour de plus amples informations, veuillez contacter les autorités locales.
un pikachu volant
En avril 2022, quelques années après les Spectacles (ses lunettes connectées), Snap avait annoncé le lancement de son drone Pixy, conçu pour être utilisé en binôme avec le réseau social Snapchat. Ce dernier était disponible aux Etats-Unis, mais aussi en France (si si si) au prix de 274,99€ sur le site web dédié.
Arborant un look jaune assez funky (un peu plastique) qui n’était pas sans évoquer un certain Pokémon, le Pixy était globalement une petite caméra volante. Il disposait d'un bouton supérieur qui pouvait activer l'une des quatre trajectoires de vol prédéfinies. Mais il pouvait flotter, orbiter et suivre l'utilisateur sans contrôleur.
Il possédait deux caméras, l'une pour la navigation et l'atterrissage (il pouvait atterrir sur la main à la fin d'un vol), et l'autre pour la vidéo 2,7K. Les contenus n’étaient pas stockés localement mais transférés et enregistrés dans Snapchat Memories où ils pouvaient ensuite être légèrement retravaillés et partagés sur le réseau social.
Mais en août de la même année, soit moins de quatre mois après son lancement, Evan Spiegel (CEO de Snapchat) avait annoncé que la firme arrêtait de travailler sur d'autres versions. Depuis le petit drone a continué d'être commercialisé sous sa forme initiale et en quantité limitée (jusqu'à épuisement des stocks).
