Une vingtaine de salariés de Meta viennent de prendre la porte ! En effet, ils sont accusés d’avoir divulgué des informations confidentielles sur les produits et les réunions internes, principalement à la presse. Cette vague de renvois -confirmée par le porte-parole de l’entreprise Dave Arnold- pourrait ne pas être la dernière, Meta poursuivant son enquête pour identifier d’autres auteurs.
Une politique de tolérance zéro face aux fuites
L’affaire a été révélée par The Verge -qui fait justement partie des médias ayant relayé les propos de Mark Zuckerberg lors d’une réunion interne en janvier. Le CEO avait alors exhorté ses équipes à attacher leur ceinture pour une année qu’il promettait intense, tout en exprimant son agacement face aux divulgations d’informations sensibles.
Nous prenons cela au sérieux et continuerons à prendre des mesures lorsque nous identifierons des fuites, a précisé Dave Arnold, ajoutant que les employés sont régulièrement rappelés à leurs obligations de confidentialité.
Cette fermeté s’inscrit dans un contexte plus large de repositionnement stratégique pour le groupe, marqué par un rapprochement assumé avec le camp conservateur américain. Depuis la réélection de Donald Trump, Mark Zuckerberg a renforcé ses liens avec l’ancien président, multipliant les gestes et les largesses en sa faveur : dîners privés, dons pour la cérémonie d’investiture et nominations de figures proches du républicain à des postes clés au sein de l’entreprise.
Parallèlement, Meta a mis fin à certains programmes en faveur de la diversité et assoupli les règles de modération sur Facebook et Instagram, permettant désormais davantage de discours haineux et d’appels à l’exclusion de certaines communautés. Le groupe a aussi adopté le même système de notes de communautés que X.
Un signal fort envoyé aux employés
Alors que Meta cherche à restaurer sa relation avec le gouvernement américain, ces licenciements envoient un message clair à ses employés : la tolérance zéro face aux fuites. Reste à voir si cette politique stricte suffira à contenir les tensions internes alors que l’entreprise traverse une période de transformation profonde.
