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Alexandre Astier démolit le concept de voiture à moteur thermique, et c'est très drôle

Par Vincent Lautier - Publié le

En pleine promo pour Kaamelott 2, Alexandre Astier a lâché une défense inattendue de la voiture électrique sur Clique TV. Pour lui, le moteur thermique est une aberration technique qui n'a aucun sens, et ce depuis toujours, et il l'a prouvé avec une démonstration dont il a le secret.

Alexandre Astier démolit le concept de voiture à moteur thermique, et c'est très drôle


La voiture aurait toujours dû être électrique



Alexandre Astier est actuellement omniprésent pour assurer la promotion de Kaamelott, Deuxième Volet (partie 1), qui sort en salles demain, mercredi 22 octobre. Mais lors de son passage sur Clique TV, c'est un autre sujet que le cinéma qui a attiré notre attention. Se décrivant comme un grand amoureux des machines, il a affirmé que la voiture électrique aurait toujours dû être électrique, rappelant qu'il s'agissait d'une des premières technologies automobiles à avoir existé.



Pour Astier, la supériorité conceptuelle de l'électrique est évidente : un moteur naturellement rotatif qui ne compte que sept pièces mobiles, ce qui est selon lui absolument incroyable pour entraîner des roues.

Pout pout pout pout
Pout pout pout pout


Une invention absurde à 300 pièces



Il oppose cette logique à la complexité aberrante du moteur à explosion, qu'il choisit d'illustrer par une petite saynète. Le réalisateur imagine un monde où l'électrique serait la norme, et où un inventeur viendrait pitcher le moteur thermique. Il le décrit comme un système absurde de 300 pièces basé sur des explosions à l'intérieur de cylindres pour recréer artificiellement un mouvement rotatif. Le tout fonctionnant avec des dinosaures fondus qu'on ne trouve pas dans nos pays et qu'il faudrait acheminer en pipeline puis raffiner. Poursuivant sa démonstration, il montre que cette invention serait moins performante, pète de la merde, impossible à recharger chez soi et que son seul avantage apparent serait de faire beaucoup de bruit. Une conclusion limpide pour Astier : ça n'a aucun sens.

Pas sûr qu'on puisse la recharger sur une borne IONITY celle là quand même
Pas sûr qu'on puisse la recharger sur une borne IONITY celle là quand même


On en dit quoi ?



On valide ! En pleine promotion pour Kaamelott 2, Alexandre Astier utilise son talent de dialoguiste pour livrer une opinion technique tranchée. Sa démonstration par l'absurde est redoutablement efficace. Alors certes, elle évite volontairement les sujets complexes comme la production d'électricité ou le recyclage des batteries pour se concentrer sur la pure logique mécanique. En opposant les 7 pièces de l'électrique aux 300 du thermique, il renvoie le moteur à explosion à une relique de l'ère industrielle, une usine à gaz complexe et polluante. C'est une vision certes simplifiée, mais qui fait mouche et rappelle que la transition actuelle est aussi un retour à une forme de simplicité conceptuelle.

À ceux qui vont se jeter dans les commentaires pour nous expliquer que le prix et l’autonomie montrent que le moteur électrique est une aberration, on leur répondra que si on avait perdu un peu moins de temps avec l’essence, on aurait largement eu le temps, ces dernières décennies, d’avancer plus vite pour produire une électricité plus propre, et des batteries plus efficaces et moins chères, car oui, on y viendra, même si on a perdu un peu de temps avec ces histoires de tout pétrole.