Après avoir révolutionné la musique avec l’iPod, puis transformé nos vies avec l’iPhone, Tony Fadell s’attaque désormais à un nouveau défi : la sécurité des actifs numériques. Le designer et ingénieur américain a rejoint Ledger, la licorne française spécialisée dans les portefeuilles sécurisés pour cryptomonnaies.
Un géant de la tech au service d’une licorne française
Après son départ de Cupertino, l'ex VP d'Apple s’était lancé dans plusieurs projets, notamment ambitieux avec la création de Nest en 2010 (la firme a été rachetée depuis par Google). Mais il a également rejoint la firme française Ledger en 2018, et ce, en tant que conseiller. Ses fonctions viennent d'évoluer puisqu'il vient d'intégrer le conseil d'administration de l'entreprise. Avec pour rôle supplémentaire de contribuer à la conception du Ledger Stax, le dernier-né de la gamme.
Le Ledger Stax incarne parfaitement l’empreinte de Tony Fadell. Compact, élégant, doté d’un écran E Ink incurvé qui rappelle la simplicité et l’ergonomie des produits qu’il a conçus chez Apple, ce wallet nouvelle génération veut rendre la gestion des cryptos aussi intuitive qu’un smartphone.
Il s'agit ici de démocratiser l’accès à la sécurité blockchain. J’ai toujours voulu concevoir des produits qui fusionnent technologie de pointe et simplicité d’usage, précise Tony Fadell. Avec le Ledger Stax, il apporte cette philosophie à un secteur souvent jugé complexe et réservé aux initiés.
Au delà d'une simple collaboration
Mais Tony Fadell ne s’est pas contenté de proposer un nouveau design à un produit. En effet, il semble que son implication consiste également à remodeler la stratégie globale de Ledger. En rejoignant le conseil d’administration, il contribue à renforcer la vision de l’entreprise : faire de la sécurité numérique une norme accessible, tout en accélérant l’adoption massive des cryptomonnaies.
Travailler avec Ledger, c’est là où je veux être, a-t-il déclaré dans les colonnes du Figaro. Une phrase qui en dit long sur son engagement. Pour lui, le marché des cryptos se trouve désormais à un tournant décisif (notamment boosté par le soudain intérêt et support de Donald Trump) et la protection des actifs numériques devient aussi cruciale que la sécurisation de nos données personnelles à l’ère du mobile.