Régulièrement, l’AirTag fait parler de lui dans des affaires diverses, allant même jusqu'à la lutte contre le trafic de drogue.
LA DEA utilise un AirTag pour tracker des trafiquants
Apparemment, la DEA (Drug Enforcement Agency) aurait utilisé une balise de Cupertino pour démanteler un trafic de stupéfiants, et plus exactement en traquant l'acheminement de matériels suspects, dans un long périple commençant en Chine et se finissant aux États-Unis. En mai 2022, les douanes américaines interceptent deux colis en provenance de Shanghai, contenant notamment une machine pour compresser les poudres en comprimés et des colorants, utilisés dans la fabrication de pilules.
Au vu de la nature du matériel saisi, les douanes informent alors la DEA. Dans des circonstances non communiquées, cette dernière glisse un AirTag dans le colis avant de le laisser repartir vers son destinataire, dans l’espoir de démanteler un réseau. Si rien n'est dit sur le choix de l'AirTag plutôt que tout autre, le système d’Apple a été jugé suffisamment fiable pour être utilisé pour ce type d’opération, et surtout plus discret que les systèmes DPS de la police américaine.
On suppose alors que la DEA a suivi le paquet -comme tout le monde- via l'app Localiser jusqu'à un individu. SI les dessous de l'affaire n'ont pas été révélé, celui-ci a fini par être accusé et poursuivi par l'État du Massachusetts où le colis a été livré.
Du côté des aéroports, on ne compte plus trop les cas de pertes de bagages qui, pour certains et grâce à un AirTag glissé dedans, sont repérés de l'autre coté du globe sans trop savoir pourquoi. Dans un registre plus dramatique, en juillet dernier, une des actrices du très sombre Altered Carbon (Netflix), Hannah Rose May, avait fait part du tracking qu'elle avait subit mais elle soulignait surtout le système d'alerte de Cupertino, qui lui a permis de se rendre compte de la situation. En effet, après avoir reçu la notification sur son smarpthone, elle a pu désactiver le tracking avant finir sa petite pause à Disneyland.
