Il est de notoriété publique que les voitures électriques préfèrent les températures estivales qu'hivernales pour fournir le maximum de capacité -et donc, de l'autonomie.
Mais qu'en est-il de la longévité des batteries ? Vaut-il mieux habiter en Espagne ou en Norvège pour espérer garder sa batterie le plus longtemps possible ?
Climat chaud ou froid pour la longévité des batteries Tesla ?
Recurrent Auto, qui a eu accès aux données de plus de 12 000 Tesla à travers les USA, a pu dresser une carte des Etats-Unis en fonction de la longévité des batteries. Le Range Score permet de définir précisément l'estimation de la durée de vie des véhicules en fonction de leur localisation.
Toutes les voitures de l'étude sont des Model Y de 2020, ce qui permet d'obtenir une courbe fiable à travers les années et les lieux de possession. Comme vous pouvez le voir, l'écart reste faible entre le Nord et le Sud, mais avec un bon avantage pour les contrées les plus froides.
Moralité, mieux vaut habiter à Chamonix qu'à Nîmes... même si dans les deux cas, la dégradation est inférieure à 8% sur 3 ans, ce qui reste très correct, d'autant qu'il a été prouvé que la longévité des batteries Tesla reste assez élevée durant les premiers 300 000Km. Avec les batteries LFP, on peut même tabler sur 800 000 à un million de kilomètres avant une dégradation notable -mais nous n'avons pas encore assez de recul pour avoir des chiffres fiables.
Il en ressortait que malgré des fréquentes charges à haute puissance, les véhicules n'étaient pas réellement sujets à une plus forte dégradation... du moins chez Tesla. Beaucoup estiment que la gestion du préchauffage des batteries pouvait avoir un rôle là où de nombreuses marques ne préparent pas leurs accumulateurs avant de se prendre des centaines de milliers de Watts...
En tout cas, c'est plutôt rassurant pour ceux qui roulent beaucoup et qui sont obligés d'utiliser les SuperCharger plus souvent que la recharge à domicile, par exemple.
